Le Master Théologie : matières et débouchés

Le Master Théologie est un diplôme de niveau Bac+5 qui se déroule sur deux ans (M1 + M2, 4 semestres, 120 ECTS). Il conduit à l’obtention du grade de master et s’organise en général en :

• M1 : tronc commun (théologie biblique, systématique, histoire, langues, méthodologie) et premiers séminaires de spécialité ;
• M2 : approfondissement d’un parcours (recherche, pastorale, théologie et sociétés, interreligieux…) avec rédaction d’un mémoire et parfois stage ou projet professionnel.

La plupart des formations se déroulent en présentiel, avec un volume d’enseignements d’environ 15 à 25 h de cours par semaine, complété par un travail personnel important (lectures, travaux écrits, préparation du mémoire). Les modalités d’évaluation combinent en général contrôle continu (dossiers, exposés, partiels) et soutenance de mémoire en fin de cursus.

Pour vérifier l’organisation précise (rythme des cours, maquette détaillée, mémoire, stage), il est indispensable de consulter la fiche formation de chaque université ou faculté de théologie.

L’accès au Master Théologie se fait après un premier cycle validé de niveau Bac+3 (180 ECTS). Les établissements indiquent généralement comme diplômes attendus :

• une licence de théologie ou de sciences religieuses ;
• ou une licence en philosophie, lettres, histoire, sciences humaines et sociales, avec un intérêt marqué pour les questions religieuses et théologiques ;
• des équivalences peuvent être examinées (crédits validés, autres diplômes français ou étrangers) selon le profil.

Les commissions regardent en priorité :

• le niveau académique en licence (notes dans les UE de philosophie, histoire, langues, théologie, etc.) ;
• la cohérence du projet de formation (motivation pour la théologie, pour un parcours pastoral, de recherche ou de médiation) ;
• éventuellement une expérience ecclésiale, associative ou professionnelle en lien avec le projet ;
• le niveau en langues (vivantes et/ou anciennes) selon les parcours.

Certains établissements organisent aussi un entretien pour vérifier l’adéquation entre le projet de l’étudiant et les objectifs de la formation. Tout est précisé dans la fiche de chaque Master sur la plateforme Mon Master ou sur le site de l’établissement.

Pour les universités publiques (et une partie des établissements privés sous contrat), la candidature en Master Théologie passe par la plateforme nationale Mon Master. La procédure se déroule en plusieurs étapes :

• Création du compte et choix des formations de Master Théologie dans le moteur de recherche (par université, ville, type de parcours) ;
• Dépôt d’un dossier unique pendant la période nationale (relevés de notes, CV, lettre de motivation, éventuellement projet de mémoire ou lettre de recommandation) ;
• Étude des dossiers par les équipes pédagogiques, qui classent les candidatures en fonction des critères affichés dans la fiche formation ;
• Envoi des propositions d’admission aux candidats via la plateforme, à accepter ou refuser dans les délais ;
• Ouverture d’une phase complémentaire si des places restent disponibles, permettant de formuler de nouveaux vœux.

Pour certains instituts ou facultés de théologie non concernés par Mon Master, la candidature peut se faire directement auprès de l’établissement (dossier et/ou entretien).

Selon les universités et facultés, le Master Théologie se décline en plusieurs parcours ou spécialisations. On retrouve fréquemment :

• des parcours de Théologie catholique (dogmatique, morale, liturgie, pastorale…) ;
• des parcours de Théologie protestante (exégèse, histoire de la Réforme, théologie pratique…) ;
• des parcours interconfessionnels ou interreligieux (théologie et sociétés, études interreligieuses, dialogue interreligieux) ;
• des options plus centrées sur la recherche, l’enseignement, la pastorale, la médiation culturelle ou sociale.

Chaque établissement précise, dans sa maquette, la part de :

• enseignements fondamentaux (Bible, dogmatique, éthique, histoire, langues anciennes) ;
• enseignements appliqués (pastorale, accompagnement, médiation, projets) ;
• unités de professionnalisation (stage, projet de terrain, mémoire professionnel ou de recherche).

Avant de te positionner sur un Master Théologie, il est important de comparer les parcours proposés (catholique, protestant, interreligieux, théologie et sociétés, etc.) dans les différentes universités et facultés grâce aux fiches formation et aux annuaires Thotis.

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Le contenu du Master Théologie varie selon les établissements, mais on retrouve presque toujours un socle commun d’enseignements académiques et professionnels. Parmi les matières fréquentes :

• Exégèse biblique (Ancien et Nouveau Testament), herméneutique ;
• Théologie systématique (dogmatique, christologie, ecclésiologie, sacramentaire) ;
• Histoire de l’Église, des doctrines, des conciles, des traditions confessionnelles ;
• Éthique, morale sociale, théologie pratique, questions de société ;
• Langues anciennes (latin, grec biblique, hébreu) et parfois langues vivantes pour la recherche ;
• Sciences humaines et sociales appliquées à la religion (sociologie, philosophie, histoire des religions) ;
• Méthodologie de la recherche : lecture de textes, travail bibliographique, rédaction et soutenance de mémoire.

De nombreux cursus prévoient des séminaires thématiques (spiritualité, théologie politique, écologie, migration, genre, dialogue interreligieux…) et des travaux personnels encadrés (dossiers, exposés, lectures dirigées). En M2, une part importante du temps est consacrée à la rédaction du mémoire.

Pour connaître le détail des UE, il faut te reporter à la maquette officielle du Master Théologie de l’université ou de la faculté visée.

Le Master Théologie est majoritairement proposé en formation initiale présentielle. Cependant, certaines universités ou facultés mentionnent :

• des dispositifs à distance ou hybrides (cours en ligne, regroupements présentiels) pour tout ou partie de la formation ;
• des possibilités de formation continue pour des publics déjà engagés dans la vie professionnelle ou ecclésiale ;
• plus rarement, des modalités proches de l’alternance (fort ancrage de terrain, activité salariée compatible, reconnaissance de l’expérience).

Les modalités (présentiel, à distance, temps plein, formation continue, apprentissage éventuel) dépendent vraiment de chaque établissement. Tu dois donc vérifier :

• la rubrique « modalité d’enseignement » de la fiche formation ;
• la mention « présentiel / à distance » ;
• les informations pratiques sur les rythmes d’études et la conciliation avec une activité professionnelle.

Si tu envisages une formation à distance ou une poursuite d’études en parallèle d’un emploi, contacte directement le service scolarité ou la faculté de théologie pour vérifier la faisabilité de ton projet.

Les débouchés du Master Théologie sont variés et dépendent du parcours suivi (recherche, pastorale, théologie et sociétés, interreligieux…). Parmi les perspectives fréquentes, on trouve :

• Enseignement et recherche : poursuite éventuelle en doctorat, enseignement en établissement supérieur ou formation d’adultes en théologie ;
• Fonctions ecclésiales et pastorales : accompagnement de communautés, aumôneries, services diocésains, animation catéchétique ou pastorale (dans les institutions qui recrutent à ce niveau) ;
• Médiation culturelle ou interreligieuse : projets culturels, dialogue interreligieux, prévention des radicalités, actions sociales en lien avec les institutions religieuses ou associative ;
• Édition, communication, journalisme spécialisé : maisons d’édition religieuses ou universitaires, médias, centres de documentation ;
• Secteur social, ONG, institutions publiques : fonctions de coordination de projets, analyse éthique, accompagnement de publics spécifiques.

Les débouchés varient aussi selon :

• le type d’établissement (université publique, faculté de théologie catholique ou protestante, institut privé) ;
• les expériences réalisées (stages, engagements associatifs, responsabilités pastorales) ;
• une éventuelle poursuite en doctorat pour celles et ceux qui visent la recherche ou l’enseignement supérieur.

En France, le Master Théologie est proposé :

• dans certaines universités publiques disposant de facultés ou départements de théologie et de sciences religieuses ;
• dans des facultés de théologie catholiques ou protestantes (souvent rattachées à des universités publiques ou à des établissements d’enseignement supérieur privés reconnus) ;
• dans quelques instituts spécialisés dans les études religieuses ou la formation pastorale.

On peut citer, à titre d’exemples (liste non exhaustive) :

• des universités publiques proposant une mention Théologie ou Théologie et sciences religieuses ;
• des facultés catholiques ou protestantes offrant des parcours de Master en théologie, souvent accessibles via Mon Master ou via une candidature propre ;
• des établissements partenaires qui cohabilitent certains parcours (par exemple, Masters mutualisés entre facultés de théologie ou avec des universités).

Pour avoir une vision d’ensemble des établissements et des parcours disponibles, tu peux consulter :

• l’annuaire Thotis des Masters Théologie, qui recense les Masters accessibles via Mon Master ;
• le moteur de recherche de Mon Master, en filtrant sur la mention ou le mot-clé « Théologie » ;
• les sites officiels des universités et facultés de théologie qui détaillent leurs formations et leurs conditions d’admission.

Chaque établissement dispose de sa propre offre de parcours, de ses spécificités confessionnelles ou interconfessionnelles et de ses axes de recherche : il est donc utile de comparer plusieurs Masters avant de faire tes vœux.

La sélectivité varie d’un établissement à l’autre : certains Masters reçoivent beaucoup plus de candidatures que de places. Pour te situer et affiner ta stratégie de vœux, tu peux utiliser le Prédicteur Mon Master Thotis.

En complément, les Guides Master Thotis t’aident à travailler tes lettres de motivation et ton projet pour maximiser tes chances.