Le Master Archéologie est un diplôme national bac+5 organisé sur 2 ans (M1 et M2), soit 4 semestres et 120 ECTS. En général, le M1 pose un socle commun (méthodologie de la recherche, histoire et archéologie des périodes étudiées, techniques de fouille, outils numériques) et permet de découvrir les différents parcours. Le M2 est plus spécialisé (recherche, archéologie préventive, patrimoines, archéométrie, etc.) avec la réalisation d’un mémoire et d’un stage long ou d’une alternance selon les universités.

La formation se déroule principalement en présentiel à temps plein, avec des cours magistraux, TD, séminaires, sorties de terrain et un volume important de travail personnel (lectures, préparation du mémoire, rapports de stage, etc.).

Le Master Archéologie s’adresse en priorité aux titulaires d’une licence de type :

• Licence Histoire ou Histoire de l’art et archéologie ;
• Licence Archéologie ou parcours “Mondes anciens / Patrimoines” dans certaines universités ;
• plus rarement, d’autres licences en sciences humaines ou sciences (géographie, sciences de la Terre, etc.) avec des UE d’archéologie ou une forte appétence pour ce domaine.

Les commissions d’admission regardent notamment :

• le niveau académique en L2–L3 (notes dans les UE de méthodologie, histoire, archéologie, langues anciennes, sciences auxiliaires, etc.) ;
• la cohérence du projet (intérêt pour la recherche, le terrain, la médiation patrimoniale…) ;
• éventuellement une expérience de fouille ou de stage en lien avec l’archéologie (très valorisée).

Selon les établissements, des équivalences peuvent être étudiées au cas par cas, mais il est indispensable de vérifier les prérequis dans la fiche de chaque master sur Mon Master ou sur le site de l’université concernée.

Pour la majorité des universités publiques, la candidature au Master Archéologie passe par la plateforme nationale Mon Master. Tu dois :

• créer ton compte candidat puis rechercher la mention “Archéologie” (ou “Histoire, civilisations, patrimoine” avec parcours Archéologie, selon l’intitulé local) ;
• déposer un dossier complet pour chaque vœu : CV, relevés de notes, lettre de motivation, éventuellement projet de mémoire ou de stage, attestations (langues, expérience de fouille…) ;
• respecter le calendrier national (période de dépôt des candidatures, examen des dossiers, phase principale d’admission, puis phase complémentaire).

Les établissements étudient les dossiers, classent les candidats et publient des propositions d’admission au fil de l’eau. Pour mieux comprendre le fonctionnement de la plateforme, tu peux consulter les ressources dédiées sur Thotis : Tout savoir sur Mon Master.

Selon les universités, le Master Archéologie peut être une mention autonome ou un parcours d’une mention plus large (par exemple “Histoire, civilisations, patrimoine” ou “Histoire de l’art et archéologie”). Parmi les spécialisations fréquentes :

• Archéologie de la Préhistoire et de la Protohistoire ;
• Archéologie des mondes anciens (Antiquité grecque et romaine, Proche-Orient, etc.) ;
• Archéologie médiévale et moderne ;
• Archéologie environnementale et archéométrie (analyses en laboratoire, datations, sciences des matériaux) ;
• Archéologie préventive et ingénierie de l’archéologie (archéologie de sauvegarde, diagnostics, gestion de chantiers) ;
• parcours orientés recherche (préparation à une thèse) ou vers les métiers du patrimoine (musées, médiation, gestion de sites archéologiques).

Chaque établissement propose une combinaison de parcours et d’Unités d’Enseignement (UE) spécifique.

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Le programme varie selon les universités et les parcours, mais on retrouve généralement :

• des cours de méthodologie de la fouille et de la prospection (stratigraphie, relevés, topographie, enregistrement des données) ;
• des enseignements d’histoire et d’archéologie des périodes ou aires géographiques étudiées ;
• des modules d’archéométrie et de laboratoire (analyses de matériaux, datations, études environnementales) ;
• des outils numériques : systèmes d’information géographique (SIG), bases de données, DAO/PAO, photogrammétrie, humanités numériques ;
• des séminaires de recherche et ateliers de rédaction scientifique pour préparer le mémoire ;
• éventuellement des enseignements de gestion de projet, de médiation patrimoniale ou de droit du patrimoine.

Le rythme combine en général 20 à 25 heures de cours par semaine auxquels s’ajoutent les lectures, la préparation des examens, les travaux écrits et le mémoire. Le temps de travail effectif est donc élevé, notamment en M2.

Oui, la professionnalisation est une dimension importante du Master Archéologie :

• la plupart des formations prévoient un stage obligatoire (souvent en M2) dans un organisme d’archéologie préventive, un service de collectivité, un laboratoire de recherche, un musée ou un service patrimonial ;
• des stages de terrain (chantiers de fouilles, prospections) sont souvent proposés dès le M1, voire recommandés pour candidater ;
• certains masters offrent des parcours en alternance, surtout dans les spécialités liées à l’archéologie préventive ou à l’ingénierie du patrimoine (contrats d’apprentissage ou de professionnalisation) ;
• de nombreuses universités encouragent la mobilité internationale (programmes Erasmus+, chantiers de fouille à l’étranger, séjours de recherche), en particulier pour les étudiants qui envisagent une thèse.

Les modalités (durée du stage, possibilités d’alternance, mobilité) varient selon les établissements : il est donc essentiel de lire attentivement la fiche de chaque master et de consulter les rubriques “Stages” ou “International” sur les sites universitaires.

Le Master Archéologie mène à des débouchés variés, principalement dans les secteurs de l’archéologie, du patrimoine et de la recherche. Parmi les métiers possibles :

• Archéologue en archéologie préventive ou programmée (INRAP, services régionaux de l’archéologie, collectivités, bureaux d’étude) ;
• Chargé·e d’étude ou ingénieur·e d’étude en patrimoine et archéologie ;
• Médiateur·rice culturel·le, chargé·e de valorisation des sites et musées ;
• Gestionnaire ou conservateur·rice du patrimoine (après concours spécifiques) ;
• Technicien·ne ou ingénieur·e de laboratoire en archéométrie ou sciences des matériaux ;
• Enseignant·e-chercheur·e ou chercheur·e dans un organisme public, après la réalisation d’un doctorat.

Le secteur de l’archéologie reste concurrentiel et les postes sont parfois contractuels, mais un bon réseau (stages, chantiers, projets) et une spécialisation claire (archéologie préventive, sciences de laboratoire, médiation) peuvent faciliter l’insertion.

Si tu n’obtiens pas de proposition en phase principale sur Mon Master pour un Master Archéologie, plusieurs options s’offrent à toi :

• utiliser la phase complémentaire sur Mon Master pour formuler de nouveaux vœux (jusqu’à 10) dans d’autres universités ou vers des parcours proches (histoire, patrimoines, mondes anciens, histoire de l’art avec forte composante archéologique, etc.) ;
• élargir ta stratégie en ciblant des établissements moins demandés ou des spécialités voisines qui peuvent conduire à des métiers similaires ;
• mettre à profit une année pour renforcer ton dossier : participation à des chantiers de fouilles, stage en structure patrimoniale, amélioration de tes résultats académiques, préparation d’un projet de mémoire plus abouti ;
• envisager un plan B : autre master compatible avec ton profil, année de césure utile, DU, préparation de concours ou projet à l’international.

Pour construire un plan d’action et une stratégie de candidature solide, tu peux t’appuyer sur les Guides Mon Master by Thotis et échanger avec Thotis IA, le conseiller d’orientation virtuel.

La sélectivité varie d’un établissement à l’autre : certains Masters reçoivent beaucoup plus de candidatures que de places. Pour te situer et affiner ta stratégie de vœux, tu peux utiliser le Prédicteur Mon Master Thotis.

En complément, les Guides Master Thotis t’aident à travailler tes lettres de motivation et ton projet pour maximiser tes chances.